Au commencement DIEU créa les cieux et la terre.

Dieu préexiste au commencement. Avant que cela commence, Il était. C'est d'ailleurs sa spécificité, Être, l'être suprême de la philosophie, celui qui créa l'univers et tout ce qu'il contient. L'ensemble composite contenant dans l'ordre initial Dieu, sa pensée, le concept de néant, la structure gélifiée de l'espace structurant l'espace, le néant logeant entre ses mailles, Dieu venant se placer à l'interface de la structure et du néant, cette interface constitue donc les cieux, et créa la matière capable de voyager dans le néant et d'interférer avec la structure gélifiée.

C'est donc faire pré-exister la notion de déplacement d'un lieu à un autre, avec la possibilité de pouvoir passer des cieux à la matière, donc sur la terre. Cela inclus le concept de direction, du haut vers le bas, et par extension avant-arrière, gauche et droite, donnant la représentation d'un espace orthonormé, dans lequel la matérialité et le réel puissent prendre leur place. Il fallait non seulement définir le cadre, mais la façon dont fonctionnait ce cadre, en volume, avec la possibilité du déplacement dans ce volume.

Il créa d'abord les cieux pour se réfugier à l'intérieur de sa création, puis la matière, et non l'inverse. Les cieux se devaient d'avoir un support, un cadre auquel s'accrocher, l'interface entre le néant et la structure gélifiée de l'espace, permettant l'ubiquité. Pouvoir agir en tous lieux et en tout endroit de la création, et y habiter tout contre permet d'en tout savoir.

En une seule fois, Dieu créa le cadre où évolue la vie humaine, en l'imaginant. Sa pensée interne dut trouver le moyen de le créer ce cadre, donc d'avoir une action spécifique. Sa pensée devint sa parole, sa parole devenue la traduction exacte de sa pensée.

Dieu imagina donc le cadre et le créa. Le cadre devait contenir l'espace en trois dimensions, il devait donc répondre à une spécificité particulière, être suffisamment accueillant et perdurer. Imaginer une structure élastique permettant de remplir de multiples fonctions, était bien sûr facile à Dieu, l'homme peina longtemps pour arriver à retrouver ce point de détail, il lui fallut apprendre à vivre, à penser, à imaginer, à calculer, à mettre en place un puzzle complexe, à retrouver toutes ses pièces et à les articuler ensemble pour prendre un peu de recul et contempler l'ensemble du tableau d'une simplicité désarmante.

Et la terre était sans forme, et vide, et les ténèbres étaient sur la face de l'abîme; et l'Esprit de Dieu se mouvait sur le dessus des eaux.

La matière n'était pas encore sous sa forme organisée, le big-bang venait de démarrer. Elle n'était pas encore rentrée en inter relation avec la structure gélifiée de l'espace.
Aucune onde électro-magnétique ne pouvait se propager dans la structure gélifiée de l'espace, qui enserrait entre ses mailles du néant.
L'Esprit de Dieu, donc sa quintessence, donc lui-même, car absolu et sans défaut ( par définition si je puis dire...) se déplaçait à l'interface de la structure gélifiée et du néant,  transparente et noire comme de l'eau.

Et Dieu dit: Que la lumière soit; et la lumière fût.


Dieu parla, la structure gélifiée fût parcourue de vibrations qui se propageaient à la vitesse c.

Et Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière des ténèbres.

Abondance de biens ne nuit pas, et Dieu avait trouvé sa place dans sa création, à l'interface de la structure gélifiée et du néant.

Et Dieu nomma la lumière, jour; et les ténèbres, nuit. Ainsi fut le soir, ainsi fut le matin; ce fut le premier jour.

Dieu inventa le langage, quand il y a de la lumière et qu'il fait jour, c'est le jour, quand il fait noir et que c'est la nuit, il fait nuit. Il y a donc la présence ou l'absence de vibrations ayant une fréquence spécifique se propageant le long de la structure gélifiée.

Puis Dieu dit: Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux.

Dieu créa une séparation entre l'eau normale et la gelée constituant la structure de l'espace. La séparation entre deux choses présentant un caractère semblable, mais différent sur d'autres aspects. Une interface qui permet de trier et de classer et qui peut être généralisée pour cataloguer et nommer tout ce qui suivra dans la création. C'est ce qui permet la naissance du sens, car les objets ou les concepts doivent d'abord être différenciés pour pouvoir être hiérarchisés. Le partage de cette hiérarchie permet d'obtenir un sens partagé entre deux consciences, et par extension d'avoir un sens commun partagé entre toute l'humanité.

Dieu donc fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue, d'avec celles qui sont au-dessus de l'étendue, et il fut ainsi.

Bon, c'est lui qui bosse...

Puis Dieu dit: Que les eaux qui sont au-dessous des cieux soient rassemblées en un lieu, et que le sec paraisse; et il fut ainsi.

Dieu créa la plage... en dessous des pavés. ;-))

Et Dieu nomma le sec, terre; et il nomma l'amas des eaux, mers; et Dieu vit que cela était bon.

C'est certain, la plage, c'est bien, avec des terrasses de bistrot, et des marchands de glace.

Puis Dieu dit: Que la terre pousse son jet, de l'herbe portant de la semence, et des arbres fruitiers, portant du fruit selon leur espèce, qui aient leur semence en eux-mêmes sur la terre; et il fut ainsi.

Il restait à attendre Jean-Marie Pelt pour avoir plus de détails.

La terre donc produisit son jet, savoir de l'herbe portant de la semence selon son espèce; et des arbres portant du fruit, qui avaient leur semence en eux-mêmes, selon leur espèce; et Dieu vit que cela était bon.

Il faut attendre entre le moment où l'on sème, et le moment où l'on récolte.

Ainsi fut le soir, ainsi fut le matin; ce fut le troisième jour.

À chaque jour suffit sa peine. Inutile d'aller plus vite que la musique.

Puis Dieu dit: Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue des cieux, pour séparer la nuit d'avec le jour, et qui servent de signes pour les saisons, et pour les jours, et pour les années;

Après la plage, faut aller bosser, dès fois c'est moins marrant, et un jour, on se retrouve à la retraite.

Et qui soient pour luminaires dans l'étendue des cieux, afin d'éclairer la terre; et il fut ainsi.

Le soleil a rendez-vous avec la lune chantait Charles Trenet.

Dieu donc fit deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour dominer sur le jour, et le moindre pour dominer sur la nuit; il fit aussi les étoiles.

Il a tout fait, mais le plus important, c'est bien la plage... :-)

Et Dieu les mit dans l'étendue des cieux pour éclairer la terre,

Bon, d'accord, il a particulièrement bien placé la Lune et le Soleil.

Et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière des ténèbres; et Dieu vit que cela était bon.

On passe donc de la lumière à l'esprit, ce qui permet de dire d'une personne, ce n'est pas une lumière. C'est donc possible de passer de l'ombre à la lumière, la création dispose d'un moteur lui permettant d'évoluer.

Ainsi fut le soir, ainsi fut le matin; ce fut le quatrième jour.

À chaque étape importante, il faut savoir récupérer avant que de repartir, ce sont les vacances.

Puis Dieu dit: Que les eaux produisent en toute abondance des reptiles qui aient vie; et qu'il y ait des oiseaux, qui volent sur la terre vers l'étendue des cieux.

Les oiseaux viennent bien des reptiles, c'est donc en genèse l'histoire de l'évolution bienvenue Mister Darwin.

Dieu donc créa les grandes baleines et tous les animaux se mouvant, lesquels les eaux produisirent en toute abondance, selon leur espèce; il créa aussi tout oiseau ayant des ailes, selon son espèce; et Dieu vit que cela était bon.

Il n'a pas eu peur d'en faire à foison.

Et Dieu les bénit, en disant: Croissez et multipliez, et remplissez les eaux dans les mers, et que les oiseaux multiplient sur la terre.

C'est le début de l'écologie, chaque espèce envahit sa niche au maximum.

Ainsi fut le soir, ainsi fut le matin; ce fut le cinquième jour.

Ne pas oublier de faire une petite pause quand on travaille.

Puis Dieu dit: Que la terre produise des animaux selon leur espèce, le bétail, les reptiles, et les bêtes de la terre selon leur espèce; et il fut ainsi.

C'est la fin de l'anarchie, un peu d'ordre dans ce grand bazar grouillant.

Dieu donc fit les bêtes de la terre selon leur espèce, et le bétail selon son espèce, et les reptiles de la terre selon leur espèce; et Dieu vit que cela était bon.

Il dit d'abord, et sa parole suffit à faire. C'est donc en branlant la structure gélifiée de l'espace, en la faisant vibrer, que l'information se répercute dans tout l'espace, et qu'au contact de la matière l'ordonne. Là, Il est au bon endroit et au bon moment.

Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tout reptile qui rampe sur la terre.

Dieu m'a fait intelligent. Merci.

Dieu donc créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il les créa mâle et femelle.

D'accord, je ne suis pas seul...

Et Dieu les bénit, et leur dit: Croissez, et multipliez, et remplissez la terre; et l'assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur toute bête qui se meut sur la terre.

En deux mots, mangez et envoyez-vous en l'air. Ensuite, roupillon sur la plage...

Et Dieu dit: Voici, je vous ai donné toute herbe portant semence qui est sur toute la terre, et tout arbre qui a en soi-même du fruit d'arbre portant semence, et cela vous sera pour nourriture.

Surtout de la salade en été, avec une bonne huile d'olive vierge végétale. Pour l'hiver, une choucroute.

Mais j'ai donné à toutes les bêtes de la terre, et à tous les oiseaux des cieux et à toute chose qui se meut sur la terre, ayant vie en soi-même, toute herbe verte pour manger; et il fut ainsi.

Faut s'occuper des petites bêtes, et veiller à ce qu'elles ne meurent pas de faim. Les mésanges en hiver, faut les nourrir et tous les autres oiseaux par exemple, sur le bord de ma fenêtre, il y a des pies et des merles en plus des moineaux qui viennent se goinfrer de farine et de gras mélangé.

Et Dieu vit tout ce qu'il avait fait, et voilà il était très-bon; ainsi fut le soir, ainsi fut le matin; ce fut le sixième jour.

Je savais que Tu aimais les mésanges...

Mésange