Par rapport aux types d'éoliennes classiques, les pales sont remplacées par un jeu de voiles mises en tension.

Il est facile de comprendre l'inadéquation d'une éolienne pour capter l'énergie éolienne à bord d'un bateau et la transmettre à une hélice immergée pour le faire avancer. La voile, solution plus légère et plus économique, captant la moindre parcelle de vent, reste la solution la plus simple et la plus élégante. Le simple poids d'une éolienne et la taille qu'elle devrait avoir pour dégager la même quantité d'énergie alourdirait inutilement le bateau, le rendant instable et dangereux, et définitivement hors de prix.
Lors de l'évolution des moulins à vent, toutes les voies conceptuelles possibles n'ont pas été explorées. Celle qui a prévalu a été de passer à des ailes composites bois-toile souples à un profil rigide en forme d'hélice. Le calage variable des surfaces a été l'évolution majeure pour améliorer le rendement.

On aboutit ainsi à de grandes éoliennes, qui focalisent le regard. Pour leur implantation, à tort ou à raison, le voisinage qui n'en tire pas un profit financier parle de pollution visuelle et auditive.

On retombe dans le rejet: "D'accord devant la fenêtre de mon voisin, mais pas devant la mienne". Du fait d'un manque de discrétion, de leur coût élevé, de l'obligation de disposer d'un site spécifique particulièrement venté pour les installer, elles ne pourront pas s'implanter partout.

Le type d'aérogénérateur proposé ici vise à combler ce manque d'installation.

Fonctionnant à partir de vents faibles, avec un mode de fonctionnement correspondant à une voile sur un bateau, il n'est pas nécessaire de faire des constructions géantes pour obtenir un rendement élevé.

Il peut être installé sur tout site, sans avoir besoin de beaucoup s'éloigner du sol.

La proposition est donc d'installer un certain nombre d'aérogénérateurs de taille moyenne en remplacement d'une grande éolienne. Le coût à l'unité pourra donc être abaissé d'un facteur important, facilitant d'autant de par un prix bas l'accès à chacun d'un moyen de disposer d'une source de production électrique fiable, silencieuse, s'intégrant facilement dans le paysage. Il sera possible de remplacer l'énergie électrique consommée pour ses propres besoins par sa propre production, plus économique, et constituer des fermes d'aérogénérateurs pouvant procurer des revenus spécifiques.
Traditionnellement, une exploitation agricole n'est que la commercialisation d'une part d'énergie solaire stockée dans le monde végétal par photosynthèse. Le métier de base d'exploitant agricole est bien de capter cette énergie et de vendre le produit dérivé sous une autre forme, végétale ou animale. On peut alors considérer que vendre du courant électrique résultant de l'énergie éolienne est une autre façon de vendre l'énergie solaire acheminée par interaction de l'atmosphère en énergie vélique. Dans les deux cas, l'énergie maximale possible captée est directement fonction de la surface au sol disponible.


Si le prix de vente des aérogénérateurs est suffisamment attractif et d'un amortissement rapide, la perspective d'un bénéfice suffisant par la revente du courant électrique non consommé permettra le décollage du marché dans toutes les régions moyennement à fortement ventées.

On peut concevoir dès à présent une durée de vie du produit maximale de 20 ans pour la partie mécanique, électrique et informatique et les voiles seront considérées comme des pièces d'usure seront changées tout les cinq ans.


La fabrication de la structure de soutient, la composante mécaniques voiles comprises, et toute la partie électrique seront entièrement libre de toute contraintes dépendant d'un système de brevets.